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Violences conjugales, l’entreprise peut aider !

Le 25 novembre a été choisi par l’ONU (Organisation des Nations Unies) en 1999 comme Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, en mémoire des sœurs Mirabal, engagées contre la dictature en République dominicaine, emprisonnées et torturées suite à leurs actes militants.

Affiche du gouvernement à l'occasion de la lutte contre les violences faites aux femmes

Quelques chiffres percutants :

  • 1 femme sur 3 dans le monde est victime de violence
  • 225 000 femmes par an, entre 18 et 75 ans, sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur conjoint ou ex-conjoint
  • 7 femmes victimes sur 10 sont salariées 
  • 143 décès en 2021 (122 femmes et 21 hommes) soit une hausse de 20% par rapport à 2020
  • 78% des faits ont été commis au domicile du couple, de la victime ou de l’auteur
  • Les victimes représentent 85% de femmes et 32% d’entre elles étaient déjà victimes de violences antérieures. 
  • Seules 3 des victimes avaient pu obtenir les dispositifs de protection mis en place forces de l’ordre

Au CJD : 

À cette occasion, parmi les idées innovantes, le CJD d’Amiens, présidé par Louis Cantet,  a participé à une réunion à destination des entreprises locales le 24 novembre à la NORIAP à Boves, sur le thème suivant : « Le rôle des entreprises dans la prévention et le repérage des violences conjugales : comment agir ? »

Fanny Souchon a été invitée par Claire QUESNEL – Directrice régionale déléguée aux droits des femmes et à l’égalité avec l’animation de Jean-Claude ESTER – Délégué départemental aux droits des femmes et à l’égalité de la Direction Départementale de l’Emploi, du Travail et des Solidarités –  pour sensibiliser les entreprises
Réunion sur la prévention des violences

D’après le rapport, qui analyse les expériences de violences conjugales subies par les salarié.es en s’appuyant sur les réponses de 40 000 sondé.es dans 6 pays d’Europe, 2 personnes sur 10 ont déclaré avoir été victimes de violences conjugales. 

Seulement 37 % des victimes de violences conjugales déclarent avoir discuté avec un collègue de ce qu’ils ou elles subissaient et que plus de la moitié ont eu des problèmes au travail, comme des retards et des faits d’absentéisme et/ou de présentéisme.

Cela signifie donc que tout employeur a été, est ou sera témoin de la situation de ses salarié.es.

Que peut faire l’entreprise ?

Voici quelques conseils que l’entreprise peut mettre en application afin de venir en aide à ses employé.es : 

  • Sensibiliser (messages d’informations, formations) : créer un réseau de confiance 
  • Mettre en place une assistante sociale ( informer sur les droits, mettre en relation avec les bonnes institutions, et surtout, faciliter la vie professionnelle)
  • Etre attentif (absentéisme, retards, baisse de la productivité, fatigue, anxiété…) 
  • Faciliter le quotidien de ses collaborateurs (horaires flexibles, congés spécifiques, modalités de travail, régime de protection, mutation, véhicule professionnel, téléphone professionnel…) 
  • Débloquer l’épargne salariale (se reloger, aide au retour à l’emploi, chômage, allocations…)
  • Exiger que le versement de salaire se fasse sur un compte pour lequel le.a salarié.e est titulaire
  • Permettre au salarié.e de démissionner avec des indemnités de licenciement pour s’éloigner de son domicile

Et bien d’autres encore… 

Et chez Clé de Fa ?

Chez Clé de Fa nous avons décidé de mettre à votre disposition une affiche que vous pourrez imprimer et accrocher dans vos locaux ! 

Ici on s’engage à soutenir les salarié.e.s. L’objectif étant d’instaurer une safe place (lieu de confiance) pour vos salarié.e.s victimes de violences.

Affiches Clé de Fa
À accrocher dans vos locaux !

Les numéros et outils à connaître : 

Il est important de connaître quelques outils qui peuvent sauver des vies.
Il existe un numéro d’aide anonyme ainsi que des pages internet dédiée à la lutte contre les violences sexistes, ces outils représentent des moyens d’aide et d’action pour les professionnels susceptibles d’intervenir auprès des victimes.
Pages d’informations indispensables pour agir contre les violences conjugales : 
Aider et agir contre les violences !
À qui s’adresser si besoin d’aide ?
Numéro national

Contactez des associations qui peuvent vous aider :

Fete Femmes Egalité Emploi 

FETE est constituée d’une association loi 1901 et d’une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). Son objectif est de faire avancer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans toutes ses composantes.

Pour cela, elle met en place des actions en direction de différents publics : entreprises, syndicats, collèges, lycées, collectivités territoriales, professionnel·le·s de l’emploi et de la formation.

La Fédération nationale solidarité femmes (FNSF)

La FNSF vise à agir avec les femmes pour leurs droits à la liberté, l’égalité et l’intégrité. Elle mène une action pour les accompagner vers la sortie des violences et l’autonomie et à faire reconnaître les violences faites aux femmes comme une des manifestations des inégalités persistantes entre les femmes et les hommes. 

Les gestes à reconnaître :

Le point noir sur la main : 
Ce geste signifie « Je suis victime de violences, j’ai besoin d’aide, et il est difficile pour moi d’en parler librement »
Le pouce caché dans la main : 
Un geste simple et discret que toute personne qui s’estime en danger à cause de violences domestiques peut faire pour alerter sur sa situation.
Clé de Fa - Moana

Moana Duché

Stagiaire projet
Repas - Clé de Fa

Fin de mon stage, ou comment j’ai repris confiance en l’employeur

Comment je suis arrivée chez Clé de Fa

Cle de Fa - Fin de mon stage, ou comment j’ai repris confiance en l’employeur

Je m’appelle Alexandra Gressier et je suis issue d’une formation dans le tourisme. Je suis également la créatrice du blog Picardistoire.fr

Après une mauvaise expérience, je me suis retrouvée au chômage en plein milieu de la pandémie. Malgré quelques contrats courts, ce fut une période difficile qui m’a fait perdre confiance en moi. 

Pendant cette période, j’ai suivi plusieurs formations dans le but de me reconvertir. Une première basée sur la création d’entreprise afin d’imaginer un projet en lien avec mon site Internet qui n’a pas abouti, puis une seconde en tant que Community Manager qui m’a passionnée !
Et si c’était la clé ? 

J’ai alors suivi une formation de Web Designer qui m’a amenée à réaliser un stage d’un mois, pour commencer. Je souhaitais absolument faire mon stage dans une agence de communication car c’était, selon moi, ce qui pourrait m’apporter le plus de connaissances dans le domaine de la communication web.

J’ai eu la chance d’être acceptée au sein de l’agence Clé de Fa qui m’a apporté beaucoup plus qu’une simple expérience de stagiaire dans une entreprise et qui m’a également offert l’opportunité de prolonger ce stage d’un mois après la fin de ma formation.

Cle de Fa - Fin de mon stage, ou comment j’ai repris confiance en l’employeur

Mes missions à l’agence

Pendant ces deux périodes de stage, j’ai eu l’occasion de réaliser plusieurs missions qui m’ont permis d’améliorer mes compétences.

J’ai tout d’abord pu rédiger les articles : L’algorithme Instagram est-il vraiment si méchant ?, Pourquoi opter pour l’éco-design ? et LRSCPSS Ep1 : Les différents algorithmes des réseaux sociaux que j’ai ensuite intégrés sur le site web de l’agence. J’ai adoré travailler sur ces sujets très intéressants ! J’ai également pu retravailler quelques pages du site, qui seront ensuite validées par l’ensemble de l’équipe avant d’être mises en ligne. 

Concernant la partie réseaux sociaux, j’ai beaucoup appris en rédigeant des publications pour les comptes de l’agence. Elles présentent, les articles de blog que nous rédigeons et les créations réalisées pour des clients. 

J’ai également mis en page plusieurs newsletters pour l’agence (la newsletter du printemps, c’est moi 🙂 , ainsi que des templates de newsletters pour des clients. 

J’ai enfin eu la chance d’être intégrée au démarrage de quelques projets clients très intéressants ainsi qu’à la vie et au futur de l’agence Clé de Fa, j’ai pu donner mon avis et proposer mes suggestions tout en sachant qu’ils seraient écoutés et pris en compte.

Un des temps forts de ma formation fut également l’interview de France 3 Picardie, à l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les Droits des Femmes. J’ai vraiment fait partie intégrante de l’agence et cela m’a permis d’admirer ces personnes indépendantes et qui sont des vraies expertes dans leur métier.

Ce que mon stage m’a apporté

La qualité des missions d’un stage sont essentielles pour que l’expérience soit bénéfique. J’ai beaucoup appris pendant cette période, que ce soit sur la technique et les réalisations que j’ai pu effectuer, mais aussi et surtout humainement.

Parce que Clé de Fa est une entreprise humaine avant tout et ça change tout. C’est la première fois pour moi que je découvrais une entreprise qui met l’humain avant le rendement. 

Repas - Clé de Fa

J’ai encore beaucoup à apprendre et beaucoup de chemin à parcourir et j’en suis pleinement consciente, mais ce stage au sein de Clé de Fa, avec cette équipe de filles (parce que les équipes de filles, finalement ce n’est pas forcément négatif !), m’a permis de reprendre un peu confiance en moi et en l’employeur en général. Les employeurs ne sont pas tous de mauvais managers, non, il y a Fanny et son équipe de Super Women.

La suite

Je ne sais pas encore tout à fait ce que me réserve l’avenir. De belles choses, je l’espère.  Je vais prendre un peu de recul sur cette expérience magnifique pour moi. J’envisage peut-être de faire une autre formation de Développeur Web. Mais je pense aussi à ma formation initiale et à mon site Picardistoire.fr qui est ma plus belle passion dans ma vie personnelle. J’aimerais trouver une solution qui alliera le tourisme dans notre belle Picardie au milieu du web et des réseaux sociaux car ils peuvent parfaitement se compléter.

Picardistoire

Clé de Fa - Fin de mon stage, ou comment j’ai repris confiance en l’employeur

Avec mon conjoint, nous avons créé Picardistoire.fr en avril 2020. Nous sommes deux passionnés de voyages et de découvertes mais aussi amoureux de notre belle région, la Picardie. Dès que nous en avons l’occasion, nous partons à l’aventure, avec notre mascotte à quatre pattes Salsa, pour découvrir notre patrimoine et notre culture, parfois insolites, toujours remarquables.

Nous aimons vous présenter nos créateurs locaux en passant par des bougies compiégnoise, de l’aquarelle à Amiens, des chambres d’hôtes en Baie de Somme, ou encore des ruines incroyables d’une ancienne abbaye cistercienne dans l’Aisne.